La scène se passe il y a des millénaires, au milieu des années 70. Du grand banditisme, de l’action, des coups de feu, du rififi à Pantruche… Jacques Mesrine et ses complices s’évadent de la rate où ils s’ennuyaient ferme et débaroulent sur la voie publique, flingues en pognes ! Ils arrêtent un père de famille passant là en bagnole et, sous la menace de leurs brélicas, lui étouffent sa chiotte ! Ouch !
Quelques instants après, la presse tend un micro sous le tarbouif du gonze, encore chaud de sa rencontre avec la Mort. C’est là ousque j’voulais en venir.
Petite illustration d’un parler populaire savoureux, d’une façon d’illustrer les choses qui n’était donc pas uniquement réservée à Michel Audiard. Ce type vient de se faire braqueman par Mesrine en cavale urgente, et voyez un peu cette tenue, cette classe, ce total dédain pour les cellules de soutien psychologique, dont on comprend qu’elles n’existaient pas à l’époque : c’était avant l’Age des Larmes.
On regrette de ne pas avoir l’ensemble de l’interview...