J’ai été mis récemment devant la vidéo ci-dessous. A cette occasion, j’ai appris qu’un type nommé Grégoire existait, qu’il vendait des disques en tant que chanteur, quoiqu’il soit probablement le fruit des amours bruyantes d’un chacal enrhumé avec un troupeau de chèvres. Dans la vidéo, on voit que ce nasique joue dans le hall de la gare de Lyon où, depuis plusieurs années, un piano est mis à la disposition de la foule.
Un piano dans un hall de gare. Aucun espace civilisationnel au monde n’est plus bruyant qu’un hall de gare, entre les trains qui arrivent, ceux qui partent, entre les annonces des trois cents haut-parleurs, les cris des gosses, les vagissements des petits, les gueulements de chacun, le bruit des valises à roulettes, le piano apparaît comme l’élément indispensable pour faire de cet endroit atroce la légitime demeure de Belzebuth.