Juin 2012 : le ministre de l’Intérieur se dit soucieux de lutter contre les « contrôles au faciès », car c’est un homme de gauche. Il lance l’idée d’un récépissé que les policiers remettraient aux gens qu’ils contrôlent, de façon à éviter qu’une même personne se retrouve avec huit récépissés en fin de journée. Dans ce cas, en effet, il pourrait être assez facile de porter plainte contre la police pour « harcèlement », notion à la mode.
Juillet 2012 : le ministre affirme qu’il renonce à mettre en place cette mesure. Les flics vont donc pouvoir continuer de faire comme avant. Le changement, c’est pour plus tard.
Il est évident que la France ne peut pas persister sur cette voie menant au fachisme et qui rappelle les heures les plus basanées de notre histoire. Soucieux d’apporter notre pierre à la déconstruction de l’édifice de domination policière appelé France, nous proposons donc que l’on rende obligatoire le port du tchador. Considérant que les hommes sont les principales cibles des contrôles policiers, la mesure leur est d’abord destinée : qu’on les voile ! Ainsi dissimulés aux regards de l’Inquisition, les visages ne seront plus suspectés pour ce qu’ils expriment et les personnes recherchées pourront vaquer librement, parce qu’un délinquant est aussi un citoyen.
Sans faciès, plus de délit de faciès !
La libre circulation est un droit de l’homme, messieurs les policiers !
Juillet 2012 : le ministre affirme qu’il renonce à mettre en place cette mesure. Les flics vont donc pouvoir continuer de faire comme avant. Le changement, c’est pour plus tard.
Il est évident que la France ne peut pas persister sur cette voie menant au fachisme et qui rappelle les heures les plus basanées de notre histoire. Soucieux d’apporter notre pierre à la déconstruction de l’édifice de domination policière appelé France, nous proposons donc que l’on rende obligatoire le port du tchador. Considérant que les hommes sont les principales cibles des contrôles policiers, la mesure leur est d’abord destinée : qu’on les voile ! Ainsi dissimulés aux regards de l’Inquisition, les visages ne seront plus suspectés pour ce qu’ils expriment et les personnes recherchées pourront vaquer librement, parce qu’un délinquant est aussi un citoyen.
Sans faciès, plus de délit de faciès !
La libre circulation est un droit de l’homme, messieurs les policiers !