mercredi 23 janvier 2008

Attali le Hun

Tiens! mais si je sauvais la France, moi ?

Ce mercredi 23 janvier 2008 est historique : le rapport Attali sur la « libération de la croissance »va être rendu public. Comme on dit avant Jésus Christ et après Jésus Christ, il y aura un avant et un après 23 janvier 2008. Les petits marioles prétendant que Sarkozy ne tiendra de toutes façons aucun compte du contenu du Rapport n’ont pas compris que sa portée dépasse la triviale politique française, et s’inscrit dans le monde comme un raz de marée géant, une coupe du monde de foot ou une Révélation.

La France semble attendre les 300 mesures du docteur Attali comme, confusément, elle attendait un sauveur après juin 40. L’infatigable conseiller, qui a déjà tué un Mitterrand sous lui, a fait travailler des étudiants sous payés travaillé deux mois sans dormir pour sortir le pays de l’avachissement trente cinqueuriste, annihiler le prestige du fonctionnariat dans les esprits et redonner sa vigueur au goumi économique national.

Les Echos ont mis en ligne ce texte vendredi dernier, et ont dû le retirer vite fait sous peine de poursuites. Mais comme personne ne lit les Echos, l’effet ne s’est pas développé dans la société française. En exclusivité pour les lecteurs de ce blog (bien plus nombreux que les tristos lecteurs des Echos) et en avance de quelques heures sur l’annonce officielle, voici les dix premières mesures Attaliennes pour changer radicalement la France !

1) Importer Mouammar Kadhafi

2) Interdire le repos dominical et les siestes crapuleuses.

3) Développer le nucléaire, secteur trop fortement sous-développé en France.

4) Interdire le mariage, y compris le mariage homosexuel.

5) Rétablir la peine de mort par pendaison publique.

6) Interdire la petite épicerie.

7) Autoriser la commercialisation des enfants.

8) Libéraliser la publicité dans les cimetières.

9) Criminaliser l’épargne, l’économie de bout de chandelle, la rectification des clous tordus, la pauvreté et la possession d’un vélo.

10) Développer la TVA sur l’air.